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Marie-Floraline
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22 avril 2015

Ô mon Paris...

rats

J'aime quand ma copine m'offre un sujet de billet sur un plateau. Plus encore lorsque le sujet occupe une place particulière dans mon coeur.
Elle évoque Paris comme ne peuvent l'évoquer que ceux qui, nés à Paname ou pas, y ont traîné leurs guêtres de nombreuses années. Ceux qui en sont amoureux.
Pas le Paris des touristes pour qui, souvent et malheureusement, la capitale se résume à Montmartre, la place des Abbesses et les peintres (!) de la place du Tertre, la Tour Eiffel (et pourtant je l'aime cette dame de fer :-)), la quartier du Marais et ses boutiques branchées que l'on découvre au détour de tant de blogs...
Un Paris imparfait, touchant, parfois sale, souvent bruyant, jamais étriqué, terriblement vivant... Une ville où tout est à portée de main.
Il est faux de croire que les Parisiens méprisent la province et ceux qui la peuplent. Et puis, qu'est-ce qu'un Parisien ? Si l'on en croit certaines études il faut pouvoir se promouvoir de sept (!) générations nées dans la capitale pour mériter le label Parisien pur jus... Combien sont concernés ?
Si certains Métropolitains, bas de plafond, font preuve d'une bêtise crasse en snobant leurs compatriotes, quelques Clochemerlois, d'égale façon, ne seraient pas avares de cette belle tirade : "Parisien tête de chien, Parigot tête de veau"...

J'aimerais revivre à Paris. Le Paris de mon enfance. Les commerces si proches que l'on s'y rend à pied, le cabas rempli de bouteilles consignées et de pots de yoghourt soigneusement lavés. L'épicerie où l'on attend patiemment(ou pas) son tour en taillant une petite bavette avec sa voisine de file. Ce n'est pas (que) de la nostalgie lénifiante, cela aurait presque un petit côté écolo tout à fait actuel.
Et puis, même le filet en coton, cet objet plutôt laid et pas vraiment pratique que toute bonne ménagère des années 50/60 possédait, même le porte-monnaie/porte-clés au fermoir "2 boules", même la boîte à oeufs en plastique couleur layette sont devenus tendance. Je ne déparerais pas...

J'aime Paris et pas qu'au mois de Mai. Je l'aime, c'est tout...

il_570xN

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Commentaires
E
Je n'y suis pas née, et y ai peu mis le nez jusqu'à récemment, mais quand je l'y ai mis, c'était alors avec quelqu'un qui y avait vécu et m'a donc jetée dans le quotidien du 13è. Pour moi alors Paris n'était que des quartiers, des cafés au coin des rues, des gens qui parlaient boulot et étaient fauchés... rien que la vie ordinaire, malgré aussi une soirée très BCBG chez un peintre fameux...<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant, j'y vais très souvent, mais je n'ai plus l'âge de sentir de la distance avec une grande ville qui n'est qu'une ville pleine de merveilles, et où je me promène sans me dire "je suis à Paris, je suis à Paris" mais plutôt... qu peut-il y avoir dans cette ruelle? :)
M
Je suis née à Paris, ma maman aussi; J'y ai vécu pendant 4 ans pendant que j'étais étudiante et j'ai bien aimé ! Mais aujourd'hui je ne me sens plus du tout parisienne et pour rien au monde je ne voudrais y revivre ! J'ai goûté à la vie de province à Grenoble puis à Lyon et aujourd'hui je me sens plus lyonnaise que parisienne ! Ainsi va la vie:-)!
E
Je comprends parfaitement ça! Quand on a vécu dans une ville, elle ne correspond plus du tout à sa version touristique mais elle ne contient que des lieux où on se sent ou s'est senti protégés, chez soi, en sécurité. Le bonheur de reconnaître des visages dans leur quotidien, d'avoir déniché un endroit magnifique pour ceci ou celà... Je viens de lire Paris est une fête d'Hemingway... ce n'est que ça!
B
Tu vas être servie mon amie. L'atelier que j'ouvre en mai associera mes photos nb de Paris (j'ai habité à Montmartre ) et le relooking de meubles ou pièces détachées en patine. Je te post cela très vite. Gros bisous, ma "marraine" de blog ;)
D
Je me souviens de l'épicerie près de chez ma grand mère, (en Ille et Vilaine) ou on allait aussi parées du fameux filet et des boites à oeufs ! <br /> <br /> Quelques marches et une vieille rambarde en fer forgé pour entrer là, ou je savais que j'aurais droit (si j'étais sage) à une des sucettes qui attendaient sur le comptoir dans une belle bonbonnière de verre ! <br /> <br /> BISES JEANNE
Marie-Floraline
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