Happy Granny...
Pourquoi Instagram ? Pourquoi tant de haine ?
Nombreuses sont les blogueuses à l'écriture agréable qui se sont converties définitivement et exclusivement à ce nouvel outil de communication.
Ma profession de foi va en fâcher plus d'une. Peut-être, même, rompre le fil ténu qui me reliait à certaines mais je n'adhère pas. Face à ces centaines de clichés balancés dans la nature, je fatigue.
Rien ne ressemble plus à la photo d'un bambin que celle d'un autre moutard. Un jardin reste un jardin. Grand, de curé, espace modeste ou environnement travaillé. C'est chez vous, chez nous mais son destin est-il d'émouvoir la terre entière ?
Entendons nous (plutôt) bien : je n'ai rien contre l'illustration de textes. Je serais une fieffée menteuse si j'affirmais ne pas en user et en abuser. J'habite un palais et mes petites-filles sont des princesses divinement belles et intelligentes au-delà du possible. C'est pourquoi je ne peux m'empêcher d'insérer moult photos en accompagnement de mes billets. Les images sont la garniture de mes histoires. Mais juste la garniture. Les petits légumes de mon plat de résistance.
J'entends déjà quelques végétariens m'asséner que les légumes sont grandement suffisants. Surtout lorsque le plat est médiocre.
Foin d'une ironie facile, je connais des blogueuses qui font de la résistance. Nous offrant des photos, certes, beaucoup de photos mais/et du texte, beaucoup de texte. Et, j'aime... Lire, partager, déchiffrer l'émotion, deviner le bonheur, partager les soucis. Répondre à l'avenant, échanger. Je ne peux pas être à ce point dans l'erreur, c'est bien à cela que servent les mots ?
Les BD, why not mais un livre de temps en temps, c'est bien aussi...
Refaire surface, retrouver le chemin de ce blog et marronner. Je reviens après deux chaudes semaines heureusement employées. Huit journées de baby-sitting intensif dans la capitale belge suivis d'une longue balade honfleuraise.
Ma petite-fille modèle est de plus en plus... modèle. Vive, bavarde, coquine, câline, gourmande. Pas un seul pleur versé durant ces huit jours(quelques sanglots vite réprimés après une glissade mal calculée). Je ne m'explique pas une telle perfection. Ou alors... on aurait les petits-enfants que l'on mérite ? Je ne vois que cela
Et comme je suis très méritante et qu'il est hors de question que je cafarde, j'ai eu le droit, dès mon retour au bercail, de profiter de ma Parfaite numéro 1...