Blue train...
Déjeûner au mythique Train Bleu.
Pas la première fois (quand on aime)-mais pas ma cantine non plus, n'exagérons rien- et toujours un immense plaisir. L'impression de partir en voyage, dominer les trains qui arrivent, les fourmis qui s'agitent. Imaginer les destinations, envier un peu toutes ces valises qui roulent vers les sommets enneigés (un peu mais pas trop, la montagne ne m'a pas encore gagnée).
L'ambiance ? Celle d'une (belle) brasserie parisienne de mon enfance avec ses serveurs qui louvoient entre les tables tels des danseurs argentins, un plateau surchargé au bout de leurs bras levés, les fesses serrées et le dos bien droit. Toujours présents mais pas pesants.
Un léger brouhaha accompagne le repas. Jamais gênant : pas d'éclats de voix ou de chuchotements faussement discrets : le juste milieu. Les convives parlent, échangent et c'est bien.
Et puis, quand même -et surtout- admirer et apprécier le contenu de nos assiettes. Beau (très) et bon (très). Que demander de plus !
Et pour tuer toute envie de médisance dans l'œuf : non, non, non, mon blog n'est pas sponsorisé (ceci dit, je le regrette un peu : je ne serais pas contre quelques invitations à dispatcher dans l'année)...
À bon entendeur...